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Affichage des articles du décembre, 2017

Socrates and Dorian Gray

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"The only thing I know is that I do not know anything" is what Socrates repeated all day long to all those who wanted to talk to him. This posture may seem surprising since all Socrates is represented as a great sage who delivered his knowledge. However, he never took the mask of the wise but that of the ignorant. Why insist so much on his ignorance? What is the point of such an approach?      We are often prisoners of our certainties and we do not lend pay attention to the opinions of others. When two people discuss a subject where they do not agree, there is often a dialogue of the deaf since the two interlocutors want to be right. Even if it is bad faith, the main thing is not to lose face. Our pride prevents us from listening to each other and encourages us to convince him at all costs. We can lose hours in unnecessary discussions. The wisdom of Socrates consists in not claiming to know. In this way, he does not try to convince his interlocutor. He does not suppor

Life is a choice

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I will die one day. I do not know how much time I have left: perhaps 60 years maybe 5 years or 5 days; but one thing is sure, I'm going to die. It is the certainty of death that gives value to my existence. The time I have is precious. There are so many interesting things to do or to know, one life is not enough, but we only have one life. Living is choosing. Several paths open before us, which one to follow? Should we borrow several at the same time and run the risk of not going too far each time or should we take one and go as far as possible? Doing politics, setting up a business, pursuing a university career are not part-time activities. You have to dedicate all your life to succeed. Choosing one's life lead to destroy our other possibilities of existence. What sacrifices am I willing to accept? To leave my children for political meetings or to earn millions by killing me at work? Renounce power and wealth? How far must this renunciation go? Should one abandon one's

La vie est un choix

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Je vais mourir un jour. Je ne sais pas combien de temps il me reste : peut-être 60 ans? peut-être 5 ans ou 5 jours ; mais une chose est sûre, je vais mourir. C'est la certitude de la mort qui donne de la valeur à mon existence. Le temps dont je dispose est précieux. Il y a tellement de choses intéressantes à faire ou à connaître, une vie ne suffit pas, mais nous n'avons qu'une vie. Vivre, c'est choisir. Plusieurs chemins s'ouvrent devant nous, lequel suivre ? Faut-il en emprunter plusieurs en même temps et courir le risque de ne pas aller assez loin à chaque fois ou bien faut-il en prendre un et aller le plus loin possible ? Faire de la politique, monter une entreprise, poursuivre une carrière universitaire, ce ne sont pas des activités à temps partiels. Il faut y consacrer sa vie pour réussir. Choisir sa vie, c'est donc sacrifier nos autres possibilités d'existence. Quels sacrifices suis-je prêt à accepter ? Délaisser mes enfants pour faire des meeting

Socrate et Dorian Gray

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     « La seule chose que je sais c'est que je ne sais rien », c'est ce que Socrate répétait à longueur de journée à tous ceux qui voulaient bien discuter avec lui. Cette posture peut sembler surprenante puisqu'on se représente tous Socrate comme un grand sage qui délivrait son savoir. Or, il ne prenait jamais le masque du sage mais bien celui de l'ignorant. Pourquoi insister à ce point sur son ignorance ? Quel est l'intérêt d'une telle démarche ?     Nous sommes souvent prisonniers de nos certitudes et nous ne prêtons pas attention aux opinions des autres. Lorsque deux personnes discutent d'un sujet où elles ne sont pas d'accord, on assiste souvent à un dialogue de sourds puisque les deux interlocuteurs veulent avoir raison. Quitte à être de mauvaise foi, le principal est de ne pas perdre la face. Notre orgueil nous empêche d'écouter l'autre et nous incite à le convaincre coûte que coûte. On peut perdre ainsi des heures en discussi

Top Five

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La vie quotidienne nous apporte son lot de problème à résoudre, c'est la raison pour laquelle nous planifions nos journées. Aller à un rdv médical, faire les courses, récupérer les enfants, faire la cuisine, aider pour les devoirs ou encore faire des papiers, tout cela demande du temps et de l'organisation. Dans le rythme effréné de nos journées nous oublions souvent de planifier notre plaisir. S'il est nécessaire de résoudre nos problèmes quotidiens, il est tout aussi essentiel de prendre du bon temps. La vie est une question d'équilibre : il faut doser le temps accordé à la résolution de nos problèmes et celui destiné à nos plaisirs. Que vais-je faire demain ? Ma journée sera t-elle équilibrée? Je dois prendre le temps d'accomplir mes tâches journalières et je dois aussi prendre du temps pour moi. Lire, dormir, regarder un film ou une série, faire du sport, me promener, il faut écouter et suivre ses envies. Quelques fois, il suffit de cinq minutes pour décompr

CARPE DIEM

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We cannot escape from pain, it is our fate, we must accept it. Try to run away from suffering will increase its power on us because we have both the real pain and the pain from the frustrating incapacity to escape. Living our life trying to avoid pain is thinking about it all the time. It will haunt us and our existence will be like a pendulum swinging between suffering and the fear of suffering. When pain is coming, it is here,wether we want it or not. Let's accept it, it is a part of ourselves.But, is accepting pain is enough to be happy ? Of course not. When the sun is too hot, creeping plants look for shadow and wet places where they will find more nutriments in the ground.Let's try to imitate them. When things are against us, we must accept it be we must try to find a way to feel pleasure too.The antidote of suffering is not happiness. Happiness is an illusory idea that we seek in vain and which prevents us from enjoying the simple pleasures of existence. As long as we

Carpe Diem

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On ne peut pas échapper à la souffrance, nous sommes donc condamnés à l'accepter. Vouloir fuir, se débattre, c'est l'accentuer encore davantage puisqu'à la souffrance réelle se rajoute la frustration de ne pas pouvoir y échapper. Passer sa vie à chercher un moyen d'éviter la douleur, c'est passer sa vie à y penser, c'est la laisser nous hanter, c'est laisser notre existence se balancer de la douleur à la peur de la douleur. Quand la souffrance est là, elle est là, que nous le voulions  ou non. Acceptons la, elle fait partie de nous. Mais suffit-il d'accepter la souffrance pour être heureux ? Non, assurément. Lorsque le soleil brille trop fort, les plantes rampantes recherchent naturellement les zones d'ombre, humides, où la terre est riche en nutriments. Imitons la. Lorsque les événements sont en notre défaveur, acceptons notre lot de souffrance, mais recherchons aussi ce qui nous fera plaisir. L'antidote de la souffrance ce n'est pas

Virtual Mask

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I act like a fool. I expect from my entourage a laugh or, at least, a smile: this is the role that my attitude requires. Two possibilities open to my interlocutor: to consent to play the role that I impose to him, even if I am not funny he can laugh or smile by politeness, or he can also refuse toI act like a fool. I expect from my entourage a laugh or, at least, a smile: this is the role that my attitude requires. Two possibilities open to my interlocutor: to consent to play the role that I impose to him, even if I am not funny he can laugh or smile by politeness, or he can also refuse to play this scene with me. The attitude of others is therefore imposed on me as a theatrical requirement, which is why the presence of the other is often experienced as a burden. We can thus enjoy the pleasure of solitude since we are no longer obliged to put ourselves on the stage. Today's social networks are multiplying this staging since we are not only the actors in our lives, but we also b

VIRTUAL MASK

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Je fais l'idiot. J'attends de la part de mon entourage un rire ou, au moins, un sourire : voilà le rôle que mon attitude exige. Deux possibilités s'offrent à mon interlocuteur : consentir à jouer le rôle que je lui impose, même si je ne suis pas drôle il peut rire ou sourire par politesse , ou bien il peut aussi refuser de jouer cette scène avec moi. L'attitude d'autrui s'impose donc à moi comme une exigence théâtrale, c'est la raison pour laquelle la présence de l'autre est souvent vécue comme un fardeau. On peut ainsi goûter le plaisir de la solitude puisqu'on n'est plus obligé de se mettre en scène. Les réseaux sociaux aujourd'hui décuplent cette mise en scène puisque non seulement nous sommes les acteurs de notre existence, mais nous en devenons aussi les metteurs en scène. Je fais le casting de mes amis, je leur suggère certaines réactions : une photo de mon chien ou de mes enfants va nécessairement entraîner une rafale de « j'ai

Chain of pain

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We cannot escape from pain, it is our fate, we must accept it. Try to run away from suffering will increase its power on us because we have both the real pain and the pain from the frustrating incapacity to escape. Living our life trying to avoid pain is thinking about it all the time. It will haunt us and our existence will be like a pendulum swinging between suffering and the fear of suffering. When pain is coming, it is here,wether we want it or not. Let's accept it, it is a part of ourselves.But, is accepting pain is enough to be happy ? Of course not. When the sun is too hot, creeping plants look for shadow and wet places where they will find more nutriments in the ground. Let's try to imitate them. When things are against us, we must accept it be we must try to find a way to feel pleasure too. Remedy against pain is pleasure. Increasing the number and the intensity of our pleasures will decrease our pain. When our mind is confined in pain we are getting desperate wi

The sculpture of time

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We are living before wondering about the best way of life. And even when we are wondering about this best way, we continue to live our own life. The life, our real life, can't be ignored. Being single without children or being a father or a mother, have 18 years old or 85 years old, have a job or be jobless, are not insignificants details. Our situation is the raw material of our reflexion. What I am is what I am doing today. Sculpt our own statue is sculpting our temporality. What will I do of the 24 hours of my day ? The form of my life depend of the way I sculpt my time. Take posession of our existence go against the half conscious course of our daily routine where we are engaged without often wanted it. Our days are in repeat mode and all look the same, thats why we loose their meaning. Reflexion is not a dream but try to see ourself with deep consciousness. It is better to live our dream than dream our life. Spending all day dreaming about another life is not have another

Sculpter le temps

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Nous vivons avant de nous interroger sur la meilleure manière de vivre. Et même lorsque nous nous interrogeons sur cette meilleure manière de vivre, nous continuons à vivre. La vie, notre vie incarnée, est incontournable. Etre célibataire sans enfant ou père de famille, avoir 18 ans ou 70 ans, avoir du travail ou être au chômage, ce ne sont pas des détails insignifiants. Notre situation est la matière première de notre réflexion. Ce que je suis, c'est ce que je fais aujourd'hui. Sculpter sa propre statue, c'est sculpter sa temporalité. Que vais-je faire des 24 heures de ma journée ? La forme de ma vie dépend de ma manière de sculpter le temps. Prendre possession de son existence, va à l'encontre du déroulement semi-conscient de la vie quotidienne où nous sommes engagés sans toujours le vouloir. Les journées se répètent et se ressemblent et nous perdons de vue leur sens. La réflexion n'est pas une invention, mais un retour sur soi. Il ne s'agit pas de rêver s